Kuala Lumpur en solo ?
Lorsque j’ai choisi mon billet pour l’Australie, j’ai vu qu’il était plus rentable de découper le trajet en deux parties plutôt qu’un direct, en passant par la Malaisie. J’ai donc choisi de revenir un petit peu en Malaisie, pays dans lequel j’étais parti en vacances avec Delf l’année dernière.
Après quelques heures d’avion Air Asia (c’est un poil plus confortable que Ryan Air, mais c’est du low cost, faut tout acheter, même la moindre bouteille d’eau), j’atterris à Kuala Lumpur à 5h du matin.
Cela fait tout de même tout drôle de retrouver une sensation d’il y a tout juste un an : la chaleur moite même au milieu de la nuit. Les orages dantesques à l’horizon…
En attendant mon bus pour le centre ville de Kuala Lumpur, je croise une jeune espagnole un peu paumée qui me demande si je connais KL, si cela vaut le coup d’aller y passer la journée car son prochain avion est le soir. Evidement je lui répond que cela vaut le détour, et cela sera toujours mieux que de passer la journée à l’aéroport. Dans le bus, je luis ai proposé de lui indiquer le chemin de Chinatown, qui est en effet sur la route de mon hotel. Et de fil en aiguille nous avons décidé de passer la journée ensemble. Le deal étant le suivant : elle profite de ma chambre pour déposer son sac et je lui ferai office de guide. De son coté, son rôle sera de me maintenir éveillé (jet lag, nuits blanches… bref faut se recaler avec la manière forte : ne pas dormir avant une heure normale).
Le deal est conclu et donc nous voilà dans Kuala Lumpur, et j’avoue que pour quelqu’un qui n’y est allé que deux jours auparavent, j’ai plutot bonne mémoire car je ne l’ai même pas perdu.
Le problème aussi c’est qu’une sombre histoire de bagages égarés lors de son vol Madrid Paris l’a laissé sans une seule fringue à se mettre. Donc comme on est devenu de bon vieux potes, elle me traine dans les magasins de fringue pour qu’elle aille s’acheter des panties pas trop cher. Du coup on en profite pour aller dans le centre commercial gigantesque sous les tours pétronas.
Voilà… une bonne journée de remplie. Comme elle va ensuite travailler à Sydney, elle m’a donc gentillement proposé de m’héberger lorsque je serai dans le coin. Affaire à suivre donc…
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