Ascension du Mont Batur
Normalement, une des rares activités encore gratuite dans ce monde est la randonnée. En effet, quoi de plus gratuit que de prendre ses chaussures et de longer les côtes ou gravir les montagnes ? Et bien ici, c’est payant ! On peut théoriquement le faire seul, mais moyennant un arrangement avec une sorte de mafia locale… De mon point de vue 25 euros, c’est encore trop cher pour avoir un « guide » nous montre un chemin balisé évident, quasiment sans explications (« voici le cratère », merci on a avait remarqué…)
Encore une fois nous sommes pris pour des porte-monnaie ambulants… Mais enfin, on fait vivre quelques familles avec nos euros, c’est déjà ça!
Bref… sinon la rando était sympa. Lever 4h! Malheureusement les nuages nous ont un peu gaché le spectacle, mais bon c’est pas de chance. Et puis voir et sentir l’activité terrestre est quelque chose de magique, surtout que c’est le premier volcan actif que je visite. Mis à part le lever de soleil, on a pu voir les cratères, les fumerolles et les anciennes coulées de lave.
Voilà, pour finir, je mentionne tout de même l’hôtel sommaire et le resto un peu cher pour la qualité. Bref comme tout le monde, on y passe juste une nuit pour l’ascension. Mais on a eu de la chance, ailleurs c’est pire.
- L’instant magique à ne pas louper!
Hotel Segara – Kedisan : 165 000 Rp (15 euros) chambre éco, eau froide avec petit déjeuner (très simple)
Randonnée : 600 000 Rp (50 euros) pour la version longue (6h), 500 000 Rp pour la courte (3h) pour deux personnes
Mais y’a tout le temps des nuages près de lac Batur !!
Nous aussi on avait pu admirer les beaux nuages blancs et très très peu la vue… pourtant on était censé déjeuner dans un restaurant panoramique !
c’est effectivement cher, surtout pour Bali, mais malheureusement en Indonesie, le touriste est, comme tu dis, un porte-monnaie ambulant. Mais, si ça peut vous rassurer, c’est pire sur Java…
Moi ça m’agace sérieusement ces pratiques. Mais ce qui est drôle c’est que les pratiques différent en fonction du lieu. Du vendeur ambulant collant et insistant au bord de mer, on passe au racket pur et simple:
« il faut prendre un guide, sinon c’est 20 000 pour le ticket » (d’accès à une chute)
– Ok, on prend le ticket alors
– mais parfois les touristes se perdent
– ouais mais je prend le risque de faire 500 metre de chemin balisé tout seul. Donc je prend le ticket (je donne les 20 000)
– désolé, mais le bureau de vente des tickets est fermé et mon chef y fait la sieste. Donc je peux pas vous donner un reçu.
(et il met les sous dans sa poche).
Il s’agissait d’un mec, sans uniforme, qui trainait par là avec tout une bande d’autres mec qui trainaient devant le chemin.
C’est une anecdote parmi d’autre, même si je comprend qu’ils sont pauvre, cette attitude consistant à racketer le touriste est dégoutante. D’autant qu’elle est bien sure couverte par les fonctionnaires corrompus…