Albany: le retour

Ok, je vous ai déjà parlé d’Albany. Mais de la ville, pas des alentours. A l’époque j’y avait été en bus et j’avais été alors assez frustré de ne pas avoir eu de véhicule pour visiter les majestueux alentours.
C’est donc avec plaisir que, lorsque Marc a proposé d’organiser un petit weekend vers Albany, mon Charlie et Moi acceptons !

L'entrée du Gap

Marc loue donc une belle grosse caisse moderne, Evelyne (notre chinoise) et Remy (notre réunionais) l’accompagne. Et je fus donc contraint de partager Charlie avec l’horrible Catherine. Partis tard le vendredi soir, nous faisons notre première comme la semaine précédente avec Maud : Bunbury ! Sur la même route non goudronnée menant au camping semi-sauvage, nous nous faisons encore une fois escorter par des hordes de Kangourous ! Catherine, ému, voit pour la première fois des Kangourous en liberté.

Contrairement à la précédente fois, nous payons notre camping au sympathique ranger qui nous rendis visite le lendemain matin. Nous reprenons la route et je dû encore une fois supporter Catherine et une guerre musicale pris place dans le van. Dance et batchata vs. Rock et Métal : le choc des cultures. (En vérité, elle a été adorable et on s’est beaucoup amusé.)

Enfin nous arrivons à Albany ! Ah non… Manjimup ! Au milieu de nulle part, en pleine campagne nous devions passer voir une amie : Marion. Elle travaille dans les pommiers et vis donc sur place. Son backpackers est plutot sympa et les retrouvailles poignantes (comprendre une petite bière bien fraiche nous a été d’un grand secours vu la chaleur écrasante).

A Manjimup

Nous arrivons ensuite à Denmark, après un bon 10 km en roue libre faute d’essence. Nous faisons la connaissance avec de gros pélicans et le temps commence à changer. Le paysage change d’ailleurs radicalement. Nous passons d’une ambiance far ouest grillant au soleil à des forêts géantes et humides. La nuit tombante, nous arrivons enfin à Albany, dans une ferme où deux bon potes y ramassent des fraises. Nous sommes donc accueillis par Yoann et Juju, mais surtout par une pleine barquette de fraise absolument délicieuse !

Dur le matin...

Improvisant, nous embarquons nos fermiers vers le camping semi-sauvage le plus proche. En pleine nuit, nous ne trouvons qu’une une seule place et malheureusement les emplacements de tentes ne sont pas au même endroit que le parking. Nous sommes donc forcer de diner entre deux voitures, nous avons froid, il pleuviote… bref, la déception.

Déception qui fut vite remplacé par l’émerveillement lorsque nous découvrons le lendemain matin un paysage absolument magnifique ! Je ne résiste pas à l’idée de braver le froid et tenter un bref snorkeling.

Découverte matinale du paysage

Nous quittons ensuite le camping pour enfin aller voir le clou du spectacle : the gap. Il s’agit d’une monstrueuse entaille dans une falaise géante. L’océan antarctique (et oui !) s’y engouffre en faisant un bruit et des vagues spectaculaire. Le reste des falaises est vraiment incroyable. Nous découvrons ensuite un monstrueux pont naturel formé par de gros rochers. Les vagues se jettent dessous… bref, majestueux et spectaculaire !

The natural bridge (voyez la taille des humains...)

Après de longs au-revoir, nous repartons à Perth, non sans avoir enfin acheté un jerrican d’essence. En effet, rares sont les stations services ouvertes la nuit.

Culture!

Pour finir, un petit peu de culture populaire australienne. Un film est sorti cet hiver (aout 2011), et cartonne! Il s’agit d’une histoire d’un chien adopté par une équipe de mineurs dans l’outback profond. Bref, c’est drôle, émouvant, ça sent la sueur, ça suinte de terre rouge et de bons sentiments… mais j’avoue que j’ai bien aimé. Et c’est tellement australien. Bref c’est leur « Intouchable » à eux! Ca s’appelle « Red dog » et c’est en DVD et en VOD. Je sais pas comment vous pouvez le voir, mais démerdez vous!

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